L’archipel de Riou 

Durant l’Antiquité, les grecs occupèrent l’archipel puis à partir du Ier siècle av. J-C les massaliotes installèrent des pêcheries de thons sur les îles de Riou et Plane. Par la suite, pour prévenir Marseille des invasions et lutter contre l’insécurité, une vigie est installée au XIVème siècle au sommet de l’île de Riou.

En 1720, le Grand Saint Antoine, navire à l’origine de la grande épidémie de peste qui a ravagé la Provence, est mis en quarantaine puis brûlé aux abords de l’île de Jarre. En 1793, l’archipel devient propriété de l’État.

Dès 1853, le sable est exploité sur l’île de Riou pour la construction du premier émissaire des égouts et pour le pavage des rues de Marseille. En 1885, l’Etat cède l’archipel à la Marine Nationale.


 
 
 


En
1859-62, le programme de réarmement des frontières conduit à construire sur les îles du Frioul de nombreuses batteries.

Jusqu’à l’occupation allemande de
1942, les forts sont occupés par des régiments affectés à la défense et la surveillance de la rade. Durant la dernière guerre, l’état major allemand, entreprend d’importants chantiers d’aménagement des batteries françaises ainsi que la construction de nouveaux blockhaus loin d’être achevés lors de la capitulation des îles le 29 août 1944.

En
1970, la Ville de Marseille rachète au Ministère de la Défense une grande partie du Frioul et engage un programme ambitieux de construction visant à créer sur ces îles un nouveau quartier de Marseille.

La tour de Poméguet (1859-1862)